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Colombie - Zona Cafetera - Novembre 2018

Etape 35 - Ciudad de Salento - A travers les rues colorées

Samedi 10 novembre 2018. Avant de regagner le parque central*** où nous attend le pick-up qui doit nous emmener au départ du trek de la ruta de Acaime***, nous parcourons encore les rues de Salento***.

Les hôtels et petites maisons d'hôtes sont nombreuses. Et pour cause, le week-end venu, elles sont prises d'assaut par les Colombiens qui viennent parfois de loin pour passer deux jours en plein coeur des montagnes andines.

Mais en ce vendredi matin, il n'y a guère d'affluence. Les premiers bus de touristes colombiens n'arriveront que dans la soirée. Nous avons donc la journée... et la ciudad rien que pour nous.

Des rues de Salento se dégage une incroyable douceur de vivre, comme si le temps, ici, s'était arrêté. Contrairement à Bogota ou Medellin, ici, on prend encore le temps de vivre, de flâner, de relever les yeux pour admirer les belles boiseries colorées des façades post-coloniales.

Certains prennent même le temps de s'asseoir sur un banc et de se faire cirer les chaussures. Pour des yeux d'Européens, on pourrait croire que le métier de cireur de chaussures se situe au plus bas de l'échelle sociale, mais il n'en est rien aux Amériques. Il demeure encore un métier à part entière dont les patentes sont très recherchées.

Ces scènes sont en tout cas du pain bénit pour mon 35 mm. Plus je voyage, et plus j'aime à capter toutes ces scènes de rue qui témoignent encore d'un certain art de vivre.

Le long de Carrera 6, la rue la plus populaire de Salento, les magasins n'ont pas encore ouvert leurs devantures. Cet après-midi, et plus encore ce soir, avec l'arrivée des nombreux bus provenant de Bogota et Medellin, ce sera la cohue dans cette rue étroite. Mais pour l'instant, on peut encore profiter librement de la perspective qu'elle offre sur l'Alto de la Cruz, la montagne sacrée qui domine la ville.

Avec un peu plus de temps devant moi, je pense que j'aurais profité de cet instant pur moi aussi me faire cirer mes chaussures, et ainsi discuter de tout et de rien avec mon cireur, comme il est convenu de le faire.

Nous voici arrivés à l'extrémité de Carrera 6, qui fait l'angle avec le parque central. Une pendule se dresse en plein milieu du trottoir. Son mécanisme n'a pas dû être remonté depuis longtemps, ses aiguilles demeurant éternellement bloquées sur cinq heures moins dix minutes...

De retour sur la place du village. Le parque central est en pleine effervescence. Sur le trottoir, des rabatteurs vendent les places dans les pick-up qui partent pour les routes andines. Notre hôte achète les billets. A nous la route de l'Acaime !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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